Je te sens dans le froid frissonner frémir au loin
Comme tremblent les feuilles et fleurs sous la brise
En ton cœur océan sur le rivage j'accoste je te rejoins
Sous le dôme du rêve où notre rencontre s’éternise
Dans les poussières ventées de mes sentiments
Portées par les Vagues de mon être brisant les contreforts de l’exil
Reçois mes paroles et chants
Que le vent de mon âme dépose sur ton île
En ton jardin tu as semé les mystiques graines
Dans les sillons de mon esprit voyageur
Semences ailées mûris dans la douce chaleur
D’un éden des voluptés dans tes veines
Sur ta poitrine de tes mains croisées
Jaillit une gerbe aux fleurs lumineuses
Eclats dans les racines extasiés
Aux sèves d’un arbre magique prodigieuses
Sur ton visage en cet été je me recueille
A l’ombre et la fraicheur de tes paupières
Ah ! mon corps qui dans l’enfer s’effeuille
En tes larmes je me baigne ma soif s’altère
Ô murmures gouttes de ses mots
Dans l’éternelle source des souvenirs je vous écoute
Vous suivez le cours de mes maux
Dans le désert aride vous êtes pluie sur ma route
Dans le jubilé de mon rêve auprès de ta stèle
Je t'offre mes graines d’un poème
Sauras-tu les doter d’ailes
Pour continuer le voyage éternel dans la bohème
Restera cette route des souvenirs pour toujours
Entre les deux coeurs en laisse
Collier aux fruits des beaux jours
Parure d'une rencontre en liesse
rivedusoleil
21/9/2016
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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