Dis-moi mon Dieu, pourquoi moi, l’âne,
Je dois travailler tant?
L’échine courbée de l’aube au soir
Chargée de l’homme, poids écrasant
Le fouet comme récompense
Et je dis rien,
J’attends en silence,
que ça recommence.
Pourquoi les autres passent leur temps
à faire la fête, mangeant à leur faim,
eux
Se distraient et voyagent
Quant à moi je te demande Dieu
Pourquoi je dois subir
une vie sans aucun plaisir?
Une voix céleste comme un écho
A ses oreilles tendues chuchote,
C’est si simple que ça:
Tu n’es qu’un âne, mon gars !
Morale
Si on ne fait rien pour s’en sortir,
Même Dieu nous prend pour
un stupide !
Je tiens souligner que j'aime beaucoup les ânes.