"Il faut que tu veuilles brûler dans ta propre flamme :
comment voudrais-tu redevenir neuf si tu n’es pas d’abord devenu cendre !
Ainsi parlait Zarathoustra
F.Nietzsch
Vagues fertiles
Sur le promontoire de la dure falaise
Mère des désirs des grandes vagues
Corps cloué comme à une éternelle chaise
Je sens trembler mon corps dans leur rage
Je comptais les ondes en trames venir
J’attendais une au moins à la lame sage
Pour décrocher mon âme de sa cage
Dans un élan de pitié à bénir
Soudain dans les fissures du cœur tremblent
Des vers aux parois fibreuses fixés
Dessinent des chemins en nombre
Par leurs mouvements frissons ondulés
Chemins que mon âme suit
Menant tout droit vers le temple sacré
D’un présent accepté source de vie
Par les forces des vagues usiné
rivedusoleil
17/9/2016
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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