Comme jaillis, jadis du volcan la fusion de la lave,
Ses charbons ardent, ils ne le peuvent, ne s’embrasent,
Cette volupté d’un ciel céleste, rouge sang ils entravent
L’ardeur et la douceur l’osmose de cette unique phase.
Chemin faisant, il est de ses regards qui se croisent,
Infusées d’essence, ses parfums enfin encensent,
Tout ton corps est en émoi, exulte tant de puissance,
Rien n’a de sens, le tout te laissant ainsi pantoise.
Venant aussi votre aube, tu exaltes et tu chois
Une Comédie, un drame antique, et plus de choix
Les frissons vous envahissent une noirceur colorée,
Y croire une illusion vous adorez mais vous n’osez.
Mais il existe ce temps dans la vie qu’elle efface,
Trépigne de colère tu t’accroches mais ne trépasses,
Sans vergogne, il est, il existe et tu ne ressasses,
Et enfin il ne reste que ses vers pour toutes traces.
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