Les cris font trembler les bois
Les halliers valsent avec les sons
L'orage éclaire les vents
Derrière les nuages menaçant
Regarde ces étincelles dans les airs!
Ces écrits d'un testament
De cette furieuse nuit d'hiver
Avec ton âme suppliant le temps
Coeur bercé par les ondées!
Qui brisent en éclat ton toit ouvrant
Là pleuvent sur toi des nuées
Murmurant la langue des vents
Les mains portent les soupirs
Qu'elles sèment dans les rives stériles
Dans ce ciel ami du désert
Se marient le sable et le tonnerre
Au bout l'horizon fulmine
Tu regardes les étoiles croisant le fer
là tu trouves ton coeur mort qui te supplie
Que tu l'enterres dans l'éther
rivedusoleil
10/9/2016
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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