Je suis sur la berge d'un torrent de chagrins
De ce fleuve cendreux aux étincelles
Lorsque devant tu me tends ta main
Et tu essuies la fumée dans mon ciel
Tu es venue tu brises la voûte
Me confinant dans une soute aux parois d’Airain
Avec ton sourire tu ouvres la porte
Ô de mon cœur où tu déposes un air puritain
Quand carillonnent mes douleurs
Tu lâches un vent chargé d’allégresse
Accourt en sauveur tuteur
Balaie sur mon chemin la tristesse
Ô Colombe sur le rameau mythique de laurier
Couronnant mon esprit de rêveur
Picore mes pensées dans l’aubier
Eclaire la page de lueurs !
Ô muse au cœur noble attendri
Avec tes chants charmant mes douleurs
Toi seule tu sais leur faire un nid
Tu les domptes avec des leurres !
rivedusoleil
8/9/2016
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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