A travers le premier regard
Absent et hagard
Le ciel bleuit
Le printemps arrive
On dirait de l’autre rive
La rose s’épanouit
L’univers sourit
Le cœur s’ouvre
L’âme accueillit
Le rayon de la vie
A travers le deuxième regard
Jaillit un air hagard
Les feuilles de l’automne
Tombent de façon de monotone
Les idées se rétrécissent
Comme des fleurs qui flétrissent
L’âme s’emmure
Dans un corps mûr
Qui n’a su accueillir
La lumière de la foi
Qui scintille et flamboie
A travers le troisième regard
Qui jette l’œil ailleurs
Avant de fouiller dans son intérieur
La vie s’enrubanne
Des fleurs qui se fanent
Ayant oublié d’arroser l’espoir
Dans les sillons en jachère
Qui s’enracinent dans la mémoire
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