Horizon éteint
J’ai regardé la courbe de l’horizon éteinte
Sur les berges de tes paupières asséchées
Lorsque vint une larme d’un amour défunte
Sur les rivages du cœur se déverser
Que de mots écrits sur la feuille de l’aurore
A l’encre troublé des nos passions
Les lignes sculptées en couleur d’or
Cernant les fleurs roses de l’illusion
Sur les collines abstraites de mes rêves
Le dôme de tes cieux devient fanion
Dans ce ciel que l’essieu de l’amour soulève
Naissent les étoiles rouges des sentiments
Hélas aux creux des sillons de mon cœur raviné
Se déposent les graines de ta raison
Seules restent les fibres des parois écorchées
Cordes attachant le souvenir du passé au présent
rivedusoleil
28/8/2016
----------------
Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
Blog: http://vaguesdepoesie.over-blog.com