-T’as ronflé cette nuit…
-Et alors, quand
je m’endors, je dors !
Ce moulin à parole,
recommence encore ?
-Quoi ? Ose tu parlé ?
(Là …il aurai du se taire)
Villard braillard, usé,
Tu aurais du t’apercevoir,
Dans ta précieuse vie
Le temps se divise
en deux parties.
Tu dors une moitié,
hennir comme un cheval,
L’autre moitié, monsieur
se repose étant faiblard.
Mon grand père sortit
Et calmement dit,
-Aujourd’hui, il va pleuvoir.
Voilà comme je l’aimais.
Vingt ânées se sont passées
J’arrive chez mes parents,
Et devinez ? Ils se disputaient.
Je sortis dans la cour
Puis, je me suis dit,
-Etant vieux, jamais
je m’engueulerai ainsi.
Les années se sont écoulées
Et l’autre jour figurez-vous,
j’ai pris conscience
qu’avec ma femme
qui a ‘’j’ai toujours raison’’
(en plus c’est vrai)
on s’engueulai.
Un éclaire dans ma tête
A l’ordre me rappelait.
Meeerde !
Où est ma parole donnée ?
Chers amis d’ici, d’ailleurs
Avoir raison ou même tore,
Ce n’est qu’un principe
Vu du coté ‘’je suis lucide’’
De l’autre coté, dans la tête
En regardant par la fenêtre,
Tu pourras dire en secret
-Il va pleuvoir, peut être.
Une morale ? S’il n y a pas.
De l’histoire, l’homme,
N’apprendra jamais rien !
30 07 2016