Parler au silence
Je parle à ton sobre silence
Résonnant d échos de souvenirs
Dans l’obscurité toujours j’avance
Ah ! tes paroles qui me semblent rajeunir
Dans ces moments de vide immense
Je tends mes mains au zéphyr
Tiendrai-je un bout de tes lances
D’un passé qui toujours respire
Jetant contre mon cœur des vagues immenses
Je cherche le rêve dans la nuit vidée
Mes pensées fleurissent les cendres des étoiles mortes
Dans mon esprit germent les graines des feux sacrés
De tous ces sentiments brûlant tes doutes
Ô silence ouvre ta soute fermée
Accueille mes paroles déchirées
Par les lames des larmes sur la route
De son absence creusant dans mon esprit sa grotte
rivedusoleil
23/8/2016
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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