Oasis des artistes: Poésie en ligne, Concours de poèmes en ligne - 6528 membres !
S'inscrire
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 


Mot de passe perdu ?
Inscrivez-vous !
Petites annonces
Qui est en ligne
105 utilisateur(s) en ligne (dont 79 sur Poèmes en ligne)

Membre(s): 1
Invité(s): 104

Cerisier, plus...
Choisissez
une belle poésie
HĂ©bergez vos images
zupimages
Droits d'auteur


Copyright



Index des forums de Oasis des artistes: Le plus beau site de poésie du web / Poésie, littérature, créations artistiques...
   Vos poèmes ***UN SEUL PAR JOUR*** Les "poèmes" Ă©rotiques descriptifs ne sont pas les bienvenus sur ce site
     La coccinelle, Tristan et le roi de Cornouailles
Enregistrez-vous pour poster

Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant | Bas
Expéditeur Conversation
allover
Envoyé le :  11/1/2007 23:46
Plume d'or
Inscrit le: 7/1/2007
De: Montpellier
Envois: 721
La coccinelle, Tristan et le roi de Cornouailles
Il est venu un jour, tes yeux pleuraient un trop plein de sel.
Tu maudissais l’amour et les dieux qui te retiraient tes ailes.
Tes appels au secours, sous des cieux lourd de fiel.
Hantent les alentours oĂą errent les curieux et leur miel.

Pauvre poète aux maux chimériques,
tes quêtes que tu croyais féeriques
ne peuvent ĂŞtre que tragiques.
Elle a croisé son héros antique

Qu’a t’il bien pu dire ou faire, pour charmer la belle ?
Par quel étrange mystère, a t’il éclairci son ciel ?
De nouveau, tu espères en l’amour éternel
et, posté en enfer, je te fais la courte échelle.

Pauvre poète aux mots chroniques,
qui accepte ce destin fatidique
et cherche une belle rythmique,
Juste pour t’être sympathique.

Où a t’il trouvé l’air qui te fait sourire ?
Mes mots d’hier ne te tiraient que soupirs.
Mes maudits airs ne faisaient que t’attendrir.
Il t’a sorti de l’hivers et t’a même faite rire.

Pauvre poète aux rêves fantasmagoriques,
Ta quête s’achève de façon exotique.
La coccinelle a déplié ses flamboyantes élytres
et s’élève vers son preux chevalier d’élite.

Comment a t’il fait pour repeindre ton regard ?
Est-il sorcier pour éteindre ton désespoir ?
Moi j’ai veillé parfois bien tard,
et je n’ai pas récolté l’espoir.

Pauvre poète aux émois pathétiques,
Elle s’apprête, je crois, à passer à la pratique
de la fĂŞte et de la joie, rien de tragique,
MĂŞme si elle voit que tu y es allergique.

Par quel miracle, a t’il réanimé ton cœur?
Par quel spectacle, fait il ton bonheur?
Ton Ulysse est Ă  Ithaque, il pose pieds Ă  terre.
Voici que ta traque, Pénélope, me fait peur.

Pauvre poète à l’étroit sur ton île,
tu répètes mille fois tes rimes.
Tu fĂŞtes son droit au sublime.
Tu restes là au bord de l’abîme.

Pendant que tu rassures sur tes intentions,
Il a su donner une autre allure Ă  ses passions.
Il l'assure, en mettant Ă  ses pieds les nations.
Et l’âme pure continuait d’invoquer la raison.

Pauvre poète, un roi la réanime,
Elle s’apprête à quitter tes cimes.
Tu regrettes tes frĂŞles maximes,
et jète un œil à l’anonyme.

De tout temps, les chevaliers dans leur tour,
adroitement, ont su remplacer les troubadours.
Quels arguments avancés font de leur cour
autant de sarments rajoutés au feu de l’amour?

Pauvre poète, roi de l’infime,
ta défaite au pied de l’intime
rend ta quête illégitime,
et tu apprêtes tes dernières rimes.

Tandis que tu teintais le réel de milles rêves,
il maniait la réalité et prenait la relève.
Tu t’attristes et pose ton glaive.
Déjà tes esquisses s’achèvent.

Pauvre esthète, roi de l’inutile,
tu arrĂŞtes tes combats futiles.
Son athlète réclame sa prime.
Ils sont en fête et tu déprimes.

Ton Iseut préfère Marc, le roi souverain.
Ses yeux, loin de ta barque et de ton chagrin
ont leur monsieur, leur monarque divin.
Tristan, sous d’autres cieux nargue le destin.

Pauvre poète, au verbe élastique,
Tout s’arrête, te voilà aphasique.
Elle se fait discrète, ton angélique
et ta goélette file vers l’arctique.

Elle préfère le velours du roi de Cornouailles
aux amers contours de ta voix et sa grisaille.
En mer, sans espoir de retour, tu défailles
et libères ta mémoire et son gouvernail.

Pauvre poète, aux tristes airs,
tu crochètes tes insolites fers.
Repose ta tête à la limite de son cœur,
une amulette et le mythe du bonheur.
anonyme
Envoyé le :  12/1/2007 0:18
Re: La coccinelle, Tristan et le roi de Cornouailles
superbe poème, au moins tu auras la consolation d'avoir écrit ces très beaux vers s'ils sont inspirés de la réalité !!!! 8-)
Bon courage en tous cas

Clap clap clap
C'est du grand art
Content d'être arrivé au bout, je ne pensais pas tenir aussi longtemps mais cela se lit très bien et il y a des "respirations" avec presque des refrains modulés en différentes variantes.

J'ai aimé
Amitiés et très bonne année, sois le bienvenu
Jef
allover
Envoyé le :  12/1/2007 0:37
Plume d'or
Inscrit le: 7/1/2007
De: Montpellier
Envois: 721
Re: La coccinelle, Tristan et le roi de Cornouailles
merci Jef,

Celà me fait aussi plaisir que tu sois arrivé au bout et, surtout, que tu apprécies.
Il y a bien une part de vécu au milieu de cette épopée, mais il est bien difficile, même pour moi, de savoir où elle commence et où elle finit.

merci encore pour l'accueil et meilleurs voeux pour toi aussi.
daniel46
Envoyé le :  13/1/2007 10:13
Plume de platine
Inscrit le: 5/7/2005
De: Hauts de France
Envois: 7470
Re: La coccinelle, Tristan et le roi de Cornouailles
ton poème est vraiment très réussi et comme jef, je ne sais s'il correspond à une réalité.
Mais d'un autre côté, il me fait penser à la chanson de Brassens "Le père Noël et la petite fille". Je ne suis pas sûr que la demoiselle en question ait fait le bon choix.


----------------
Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)

allover
Envoyé le :  13/1/2007 15:40
Plume d'or
Inscrit le: 7/1/2007
De: Montpellier
Envois: 721
Re: La coccinelle, Tristan et le roi de Cornouailles
merci daniel,

Je suis très flatté que mon poème te fasse penser à Brassens. Quant à la part de réalité, elle existe mais pas exactement comme on pourrait l'imaginer... Ce poème fût commandé par la coccinelle à la gloire de sa rencontre avec son roi... Mais je crois qu'on ne commande pas la poésie impunément...
anonyme
Envoyé le :  13/1/2007 15:43
Re: La coccinelle, Tristan et le roi de Cornouailles
une amulette et le mythe du bonheur ALORS POUR MOI C'EST L'ESSENTIEL DANS CETTE LECON D'AMOUR !
j,AIME TES MOTS...JE LES BOIT !!!!
allover
Envoyé le :  13/1/2007 16:05
Plume d'or
Inscrit le: 7/1/2007
De: Montpellier
Envois: 721
Re: La coccinelle, Tristan et le roi de Cornouailles
Merci douceur,
Je suis très heureux que tu te désaltères de mes mots. Et je crois que tu as bien saisi le sens de mon texte: une offrande à l'amour sans condition.

Amicalement

Allover
Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant |

Enregistrez-vous pour poster