Ô terre, Ô mère,
La nature dans le Nord
Le perd complètement
Les crocus de leur corps
Montrent un bout timidement
Cet hiver par ici a des airs de printemps
Et la nature meurtrie s’en ira doucement
Au fil du réchauffement
De notre si belle planète
Par l’homme non méritée
Sans répit saccagée
Et ce au nom de tout et surtout du progrès
Car même l’anonyme, l’a fait subrepticement
Quel est donc le grand cœur qui réparera tout ça
Évitera de la terre avec nous le trépas
Et toutes ces îles superbes
Qui s’en vont une à une
N’ont presque plus de filles
Pour refaire leur fortune
De l’eau aussi j’ai peur
Elle nous envahira
Et à Bruxelles aussi la mer s’installera
Ai mal au cœur
Quand j’analyse tout ça
Sans le savoir ai profité du progrès ravageur
Ô terre, Ô mère ... transie
Peux tu nous pardonner
D’avoir de toi, les arbres arraché
Et d’avoir fait d'un petit paradis
Un monde en flammes
Un monde en larmes
Malgré tout cela
Les hommes continuent
Le grand massacre
De notre belle terre
Et non contents de ce que tu nous donnes
Ils s’offrent encore des bombes
Au nom de quoi
Des religions …
Rien que prétextes
Qui motivent les masses
Mais l’homme n’étant
Qu’un monceau d’orgueil
N’admettra pas
Que c’est pour ses profits
Dans l’au delÃ
Il se rendra bien compte
Que pour nos petits
Il a tout démoli
Quand on en prend conscience
De quoi se mettre en transe
De bonnes résolutions
Arrêteraient les dégâts
à mon niveau encore je peux
Respecter … la nature … et les cieux
Elisabeth
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Pourquoi toujours attendre que l'autre soit comme on l'aurait espéré et ne pas tout simplement l'accepter tel qu'il est, comme on aimerait êtres acceptés aussi ? (Élisabeth)