Je suis dans l’ermitage où le silence élève le rêve
Dans les crevasses de mon sang nourricier
A travers les fissures coule la sève
Que tête un vent voyageur courtier
Dans ma solitude j’ai hérité de ton ombre
Dans un désert aux airs brûlants
Seul m’habille un nuage aux pluies tendres
Source de douceur de tes yeux larmoyant
Je suis comme un soleil emmailloté
Dans un linceul nuageux sommeillant
Dans un éternel hiver dorloté
Buvant ses propres lumières éclatant
Seule autour de ton coeur mon âme rode
Portant en ses ailes mes émotions
Sur les parois que les maux érodent
Colmatent les déchirures avec les sentiments
A la source des agréments
L’amour prend l’ascension
Dans le ciel ô étoile comme aimant
Tu l’attires dans l’univers des dévotions
Dans la nébuleuse des ardeurs
Nos cœurs brillent dans le firmament
Sur la terre nous laissons nos pleurs
Nos esprits fusionnant dans le néant
Ô grotte sur la colline des vents célestes
Sur tes murs s’égouttent les appels des serments
Dans l'encrier se déversent
La plume trempée dans la consolation
rivedusoleil
7/7/2016
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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