Naufrage sur tes soupirs
En l’odyssée d’un rêve sans horizon
Que des vagues bercent sans relâche
J’erre sur les flots mon cœur tremblant
Avec l’espoir que mes mains tendrement enlacent
Mon navire chavire sur une grève interdite
Emporté vers les rives de tes soupirs
Crique où mes mots en missive écrite
Gravent sur les falaises abruptes mes souvenirs
Je suis sur ce radeau flottant
Dans les creux houleux de mon destin
Sur ta mer démontée dérivant
J’implore les vents me guider sur ton chemin
Du ciel brumeux pleuvent des embruns
De l’océan sur ma tête
Gouttelettes sacrées ruisselant de tes yeux sains
Se mélangeant aux cris de nuées de mouettes
Lorsque j’entends ta voix gémir soudain
Au milieu d’un tourbillon de tempêtes
Là j’ai compris ton appel en vain
Que notre sort ne nous réserve pas de fête
Au présent se fixent des ondes de refrains
Laissés par le temps comme restes de ses festins
Avec le cœur tenant à saisir
Un passé hélas dictant sa fin
rivedusoleil
25/6/2016
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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