Sourire aux roches brûlantes
Vivier de sable rougi
Encre du soleil du soir
Ruisseaux du cœur sur l’azur tari
Tendresse sur le lit en verve
Recherche des stèles des folles envies
Eclaboussures de lumière et ombre
Sur les monticules des écrits
J’en prends des mots que je cultive
Dans les fosses aux profondeurs inouïes
Là où pleure la colombe
Quand la guerre remplace la paix
C’est juste sur les pierres des tombes
Que se cultive l’esprit alité
Par la raison en surnombre
Qui déverse ses paroles à satiété
IL pleut toujours sur mon monde
Des pierres des poussières altières
Qu’importe la couleur des trombes
La boue comme encre me satisfait
Liqueur des colères sombres
Ajuste sur la table une terre pourrie
C’est au juste un humus fécond
Où naissent les pulsions et passions
Orages éteignant les feux sur l’horizon
rivedusoleil
10/6/2016
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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