Inaccessible bonheur,
L'idéal enlacé au fin fond de l'âme,
Je cherche follement l'aveugle bonheur.
J'imagine ou peut se trouver sa flamme,
Son beau visage bouillonnant dans mon cœur.
Ou se trouve la sortie de ce chemin
Si tortueux, si maléfique, si enfant ?
Pourquoi donc se trouble m'habite soudain
A la lueur d'un crépuscule indifférent ?
Rose fleurie à l'apathie, absente,
M'apporte fêlures irréversibles.
La fin de l'été me fût enivrante
Laissant prévoir des desseins accessibles.
Le silence des heures qui s'égrènent,
Tape sur la membrane de mon entrain,
A la cadence des cris qui viennent
Continuellement mourir les lendemains.
La fêlure du Temps creuse donc ce cœur,
Parcourant les dédales du féminin,
Recherchant jamais le secret bonheur
Qui parachèvera cette vie enfin.
Les mille questions pourtant restent posées
A la lueur des jours menaçants qui passent.
Sans réponse franche et honnête donnée,
Les sables m’emmènent-ils vers l'impasse ?
Cette vie enivrante non embrassée
Ne devient que retenues et faux fuyants
Cherchant la destruction de tout un passé
Celui-là même qui me fût harassant...
Basile Béranger Chaleil
Le 18 février 2014
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Basile Béranger Chaleil