Ô vent...
Ô vent....
Ô souffle des vents stellaires
Répands-tu toujours ces claires pensées
Offrandes de clarté aux voies sans lumières
Où navigue l’âme toujours obstinée
Nous avons cerné les frontières de notre univers
Cousu aux fils tendus des bleus silences
De dentelles aux signes de prières
Flottantes sur la mer de nos innocences
Que sont devenus les fleuves rituels
Creusés par nos regards dans les cieux
Quand nos rêves perpétuels
S’abreuvaient de sève du grand lac des voeux
Nous avons jalonné la terre
De sources creusées dans l’espoir
Avec nos larmes nous avons rempli une mer
Nos coeurs phares guidant le navire de l’esprit dans le noir
Ô vent soupirs de nos caprices
Avec les désirs en hélices
Répands-tu encore les graines sur l'oasis
Cueillies dans les jardins de Vénus
rivedusoleil
5/6/2016
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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