Plume d'argent Inscrit le: 9/2/2014 De: Envois: 237 |
Aux pas feutrés de l'aube Aux pas feutrés de l’aube, aux heures de l’enfance, De légères odeurs en magiques fragrances Et le simple délice d’un réveil engourdi Sont les rêves d’un jour, qu’en cet instant, je vis...
Aux envols inhibés de mon adolescence, Le désir s’acharnant à perdre l’innocence Et la passion fébrile enveloppant mes nuits Font cet unique amour, qu’en mes espoirs, je vis…
Au tempo espéré d’un mot ou d’un regard, Les cœurs au diapason se dévoilant sans fards Et mon ventre appelant à la saveur du fruit Sont l’accomplissement, qu’en mon âme, je vis…
Au terne des années qui, tristement, défilent, De lâches démissions qui me rendent servile, Et la peur de sombrer peu à peu dans l’ennui Font la noirceur des doutes, qu’en mes chagrins, je vis…
Aux luttes exaltées par la peine et les larmes, Le courage de ceux qui reprennent les armes Et mon noble refus que, sans fin, l’on me nie Sont d’ultimes recours, qu’en puissance, je vis…
Aux paysages blêmes qui jalonnent l’errance, La brume des pensées s’effritant en silence Et le froid insidieux que mon vieux corps subit Font, las, ma déchéance, qu’en désespoir, je vis…
Aux pas feutré de l’aube, aux heures de l’absence, D’irréelles odeurs, souvenirs de fragrances, Et le simple délice de leurs parfums enfuis Sont l’éternel des rêves, qu’en cet instant, je vis..
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