Muet...
Ta bouche s’est tue
Lèvres harcelées par les vents de l’imposture
Ruisseaux du cœur asséchés
laissant le vide au langage du silence
Les mots crevassés
hantent les berges caverneuses
avec les échos d’ondes
sur les récifs des coeurs
Rien à dire
tout est bruits et cris
l’horizon titube sous l’orage éclaté
Dans le gosier
Les vagues
Sanglots
Raclent le fond
De mal débordé
rivedusoleil
30/5/2016
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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