Ne regardez pas celui ...
ce pauvre hère assis parterre ..
puisque cela vous indiffère...
quand plus rien ne fait envie...

Ni le confort d'un bon lit..
ni le café odorant d'un matin
ni le baiser ni même le câlin
et c'est tout un passé qui pâlit..

Parce qu'il n'y a plus de quoi..
espérer à des lendemains ..
à des jours battant leur plein..
tout cela c'était autrefois..

Ne regardez pas celui..
dont les papiers sont délavés..
l'encre a absorbé son identité..
lui reste la rue et l'oubli...

On peut toujours penser et dire..
qu'il pourrait peut-être se bouger..
foncer ... tête bien baissée...
pour changer la face de son avenir..

Ne regardez pas celui...
qui au sol s'est assis...
plus rien ne lui fait envie..
sans domicile fixe.. et puis tant pis...

On peut lui balancer la pièce..
puis s'en retourner le coeur brisé..
et puis si c'était moi.. qui sait..
l'imprévisible ... nous menace..

Isabelle le 27 mai 2016

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..... Alors il faut nous arrêter, acheter un pain au chocolat en plus....Partage...

Amitiés

Jacques

Dieu, qu'il est facile de juger celui qui est à terre, nous semblons tellement supérieurs
avant d'être à terre à notre tour...

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LJB - Site : LJB Auteur

Bonjour Isabelle, une belle pensée pour une incitation au partage qui devient de plus en plus une nécessité.
J'ai beaucoup aimé suivre ta belle plume.
Mes bisous.

Capricorne

Bon jour Isabelle
Humble face au destin...
Merci pour la profondeur de ta poésie
Amicalement Marc

Très joli poème...
Une âme charitable trouve toujours l'amour sur son chemin...
Amicalement...
NL

Bonsoir Isabelle, très belle et émouvante pensée poétique pour ceux qui vivent dans la rue et n'ont rien


Amitiés

Un touchant poème.
Restons humain et chassons l'indifférence.

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Voici mon recueil de poésie 2017.

On peut toujours penser et dire..et agir
oui
bellement dit

Il suffit de si peu pour tomber...
Et il faut tant pour se relever...
Avant de juger il faut savoir...et lorsque l'on sait...nous n'avons plus la force de juger...
Merci Isabelle

Amicalement
Serge

Ne me jugez pas!

Un titre qui, à lui tout seul, exprime cette demande d'humilité et de compassion devant la détresse!

Le poème, comme un geste tendre et beau! Merci!

Massin.

Un bel appel à l'humilité et au partage; dans notre époque de troubles personne n'est à l'abri du mal et de la déchéance; merci à toi d'avoir pensé aux plus démunis.

Amitiés, Isabelle.

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altruisme ... touchante ...toi ...
c'est si vrai ... tout cela
merci

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C'est beau d'être seul(e).
Être seul(e)ne signifie pas être solitaire.
Cela signifie que l'esprit ne vit pas sous influence et qu'il n'est pas pollué
par la société.
[Jiddu Krishnamurti]

Personne ne peut savoir de quoi sera fait demain. Roi un jour, mendiant un autre.

Ce n'est qu'une image qui pour certains se révèle véridique.

Mes affectueuses pensées.



Michèle

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La vie est belle il faut savoir l'apprécier.

ne jamais juger
merci pour ce superbe et touchant partage
Denise

Qui sait de quoi demain sera fait ?... Tout nous réussit aujourd'hui, et en un rien de temps, nous pouvons tout perdre et nous retrouver Sdf à faire les poubelles et à dormir sur les trottoirs. Soi-disant qu'à l'heure actuelle en France, il y aurait 30.000 Sdf répertoriés. Donc dans la réalité, il y en a forcément plus. Que ces gens à force de coups durs répétés, perdent leurs illusions, n'aient plus envie de lutter, d'espérer, et finissent par se laisser aller à la boisson, en négligeant même leur hygiène, leur dignité la plus élémentaire : alors là, plutôt que de leurs jeter la pierre, nous sommes en droit de nous poser des questions sur notre société, qui trouve toujours de l'argent pour gaspiller sur des futilités, financer des choses inutiles et qui est incapable de faire en sorte qu'un être humain en France ne puisse pas être réduit à vivre dans la misère et la précarité.
De l'argent il y en a quand on le veut bien. Il y en aurait suffisamment pour construire des logements afin qu'il soit impossible que quelqu'un dorme dans la rue par dénuement, impossible que quelqu'un puisse avoir faim par manque d'argent. Tous les ans en France des fortunes sont dilapidées inutilement pour des constructions inutiles, des subventions sur des projets farfelus, sans compter les détournements délictueux, les sur-facturations de travaux, etc... Et surtout c'est l'égoïsme forcené, la cupidité insatiable de certains privilégiés qui à eux seuls cumulent des revenus démentiels, qui ne sont pas répartis équitablement avec la plus grande partie de la population.
Mais cela a été dit et le sera encore : des pauvres il y en a toujours eu et il y en aura toujours, car les égoïstes sont plus nombreux et ne veulent rien lâcher de leurs surplus !...

Amitiés. St Just

au plus le temps passe, ou plus tout me semble incertain...

merci à vous ... toutes et tous.

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Il faut d'abord se juger soi même et puis l'autres, nous ne savons rien de ces gens assoient parterre.

merci à vous tous et toutes...

un moment de relecture pour moi, mais un sujet qui toujours .... me prend au ventre.

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