Ă€ toi moustique qui me nargue
Devant tes congénères tu te targues
De m’avoir poussé à m’affoler
Et qu’à moi tu ne fais que te coller
Tu veux me piquer de ta dague
Et mon sang le sucer
Figure-toi que je n’aime pas les gags
Et de ma main je vais te caresser
Ă€ mon doigt tu seras une bague
Que je finirais par effacer
Va au loin et choisis une autre vague
Et laisse-moi avec mes pensées
Là -bas au loin dans l’île de la noirceur
Se sont réunis les malveillants
L’argent sale n’a pas d’odeurs
Ils se sont soumis au gros sultan
Qui orchestrent toutes les humeurs
Pour faire plaisir à son maître Satan
Tu te caches dans le noir
Par traîtrise tu attaques tes victimes
En apparence tu leur fais croire
Que tu veux les protéger de l’abîme
Et lorsqu’ils dorment ; durant le soir
Tu commets ton crime
Tu uses des faux dévots et leur pseudo-savoir
Pour exiger de l’innocent une dîme
En ce temps ou parle la puce
Et dirige les ânes dans tous les sens
Le pauvre ; son sang on le suce
Et on lui fait subir toutes les violences
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