Fatal...
Fatal ...
Ai-je pris le sentier le plus sûr
Vers mon terroir d’exil que mon âme acclame
Cette oasis de ma solitude dans un désert pure
Où le cœur ermite brille et consume sa flamme
Ai-je fait un bon choix de jardin
Aux seules fleurs magiques sentimentales
Avec cette douceur récoltée de ton sein
Roseur est la couleur de leurs pétales
Que de fois j’ai supplié le vent de l’esprit
Qu’il arrête l’épopée de mes pensées vénale
Sur cette page où ma plume dessine et écrit
Le rêve d’un amour de beauté ô fatale
Sur ce pont dans des nuages noirs et aussi tendres
Je plane sur une mer de velours d’illusions
Avec un arbre de ton amour jaillissant des cendres
Aux étincelles fluorescentes éblouissant ma vision
Tuteur de mes chants sur les terres brûlées
Tu me tisses des colliers de coquillages d’espérances
Dans mes contrées aux horizons rouges ridées
Tu me leurres avec des étoiles sur tes lances
Sur les plages aux brûlures du soleil mordant
Tu étales l’ombre de mes nuages
Avec les larmes de mon âme pleurant
Tu éteins le brasier né dans mon ciel d’orage
Ô amour don des célestes vents
Achevant sa course dans mon cœur souffrant
Belles sont tes étoiles dans mon sang
Perles fabuleuses sur les récifs de l’océan des passions
rivedusoleil
22/6/2016
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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