Conçu à partir d' idées de Frédérique LENOIR
C’est lorsque notre ego est le plus maltraité
Quand soudain, sans raison, on nous fuit et rejette
Qu’il nous faut délaisser cet aplomb d’estafette
Pour mâter la colère et son gênant traité.
Lorsque je n’attends plus, en tant que retraité,
Qu’un regard en aumône apaise ma binette
Alors survient la joie et tout me met en fête
Car l’heur qui me seconde assouvit l’entêté.
Le mental et l’ego sont pourtant des moteurs
Qui servent à mouvoir les grands bonimenteurs
Voulant toujours classer les gens à leur image.
Admettez pour maxime un propos sans chichi
Qui prétend qu’est futile un obséquieux hommage,
Que tout brave parfait n’est qu’un sot dégauchi.