Aux rivages des illusions je suis tenu
Par les écheveaux d’un vide de ton absence
Dans les rainures d’une feuille asséchée j’ai erré
Peau effleurant les épines de ronces
Sentinelle sur la colline d’automne
Flaires-tu l’effluve de l’amour en décadence
Sur cette terre ocre aux arbres mornes
Qu’habille l’ombre des silences
Sous les écailles j’ai cherché les mots
Plaies aux sèves morfondues
Sur cet aubier que rasent les maux
D’une saison terne de noir vêtue
Dans ton champ rime le vent
Tourbillon dans mes veines il s’enfonce
Ondes fulgurantes dans mon sang
Ah ! ce cœur une piste de danse !
rivedusoleil
15/5/2016
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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