Sur la berge de ton île aux vents
Sens-tu crépiter ma voix
Aux mots laissés sur l’arbre des chants
Que vente le souffle de l’émoi
En ton cœur mon âme nicheuse
Cherche un nid dans les parois
Aux chaleurs de l’amour dans tes veines gracieuses
Dans ton sommeil où le rêve croit
Sur la grève de ton sourire matinal
Accoste mon radeau d’espérance
Chargé de la cargaison de mon idéal
Au port prodige de souvenance
Sur les fissures des falaises de tes paupières
Grottes refuges pour mes silences
En tes yeux mer de verre
Miroitent les souvenirs dans ton absence
Lorsque l’écume embaume mes plaies
Sur le rivage des confidences
Tes larmes coulent en lait
Nourrissent mon âme en survivance
Ô feux follets de ses désirs ardents
Flammes de l’aurore des connivences
Scintillez sur la ligne de son horizon
Ouvrez la porte de son matin des sens
rivedusoleil
11/5/2016
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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