Portrait de Bari
Son pseudonyme est « Bari »,
Sa passion est la peinture, la poésie,
Mais aussi, la musique du vieux temps
Qui accoutrait les chansons d’antan.
Éperdument épris de dame nature
Qu’il loue en rimes de fines dorures,
Sans gloire ni couronnes de laurier,
Son esprit bouillonnant et insurgé,
Étonnant et attentif aux moindres détails
Tel l’aveugle aux points de son braille
Il tire sa substance des « j’aime »
De ceux qui l’aiment et qu’il aime
Et des aimables encouragements d’appuis
Autour de son aire par ses fidèles amis (es),
Pour ses nombreux poèmes publiés
Et ses rares toiles exposées,
En de beaux textes qu’on lit
Et d’abstraits traits fuyants qu’on suit.
Ô mes amis, ce modeste peintre poète
A la paisible et souriante facette.
Singulier, discret et Ă©trange Ă la fois
Est respectueux et noblement courtois
Derrière son sourire du jour,
Se cachent ses mystères de toujours
Il est tel l’aérien nuage passant,
Qui n’a ni attache ni ascendant,
Errant entre le ciel et la terre,
En Ă©cho orphelin dans les airs.
A la longueur des saisons, hiver comme été
Automne, ou gai temps printanier.
De tous ses précieux moments
Il ne lui reste que le temps présent,
Car il a hâtivement sacrifié son passé
En offrande au miroir du mirage éloigné,
Ce vide fictif, dénommé demain,
Que l’on poursuit à la folie, sans fin.
Son éphémère existence vainement dissipée,
A été celée et scellée à perpétuité
Dans l’immense océan du néant,
Là bas, où il n’y a point de lieu ni de temps.
Ses utopiques rĂŞves, se sont Ă©vanouis
Dans la profondeur du silence des nuits,
Sans gémissements ni appels
Étouffées par la solitude, ce fantôme cruel,
Ce lourd traîneau à notre tristesse attaché
Comme est lié notre ombre à nos pieds.
Agressé par l’insolente vieillesse
Et délaissé par la folle jeunesse
Dans l’exigu espace chimérique qui se rétrécie
Et qui devient à ses yeux aussi petit que le point de l’i,
Comblé d’un rien, ne regrette rien et ne demande plus rien
A ce monde mesquin, qu’une dernière prière à deux mains..
Bari-03.05.2016