Dans la poitrine couverte de gris nuages
Les herses des vents sillonnent le lit
Préludes aux rafales des tornades
L’âme s’exile cherche un nid

Sur la plage aux contours vagues
Restes d’écume dans les plaies
Un rayon de soleil s’abîme
Cherchant refuge dans le lait

Tout près aux abords d’une île
Se déverse un bruit furieux
Secouant le voile de brume
Ce mur cachant la lumière aux yeux

Bruit fracas contre la coque du navire
Echo de cri contre les rocs sournois
Les vagues avancent se retirent
Les galets entourent le cœur en émoi

De l’épave sortent les fables
Cargaison de chutes d’empire
Que le vent et le sable criblent
Quand la mer du rêve se retire

Ô cœur l’usure a brisé tes ailes
Dans les violences des soupirs
Dans la gorge tes veines sèches filent
Un enclos pour tes morts désirs

Rien n’arrête l’affreuse tempête
A l’embouchure du fleuve en délire
Tes saccades la mer les convoite
Elle se ressource en tes ires

Tu vis dans les entrailles du secret
Les houles te font la cour
Te bercent par leur chants émerveillée
Tu les accompagnes de tes tambours

rivedusoleil
27/4/2016

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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda

Blog: http://vaguesdepoesie.over-blog.com

merci !

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Sur la plage les espoirs mais tempête fait rage. Et sur l'île tout près il y a ce mur cachant la lumière aux yeux.
De l'épave sortent les fables comme un doux rêve qui ne peut exister.
La houle fait la cour......

Vivement que la mer se calme et que le soleil remplace les nuages.
De belles métaphores et de belles images.

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Voici mon recueil de poésie 2017.

Une mer déchaînée qui se confond avec les sentiments pour partager le tumulte. C'est une signature que je connais, une signature amie et complice.

Mes affectueuses pensées.

Michèle

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La vie est belle il faut savoir l'apprécier.

Merci pour ce superbe tempête poétique

Luz

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Les gens vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.
Le DalaÏ Lama

Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit… Khalil Gibran

j'ai beaucoup aimé ma lecture

tempête sur la mer
merci pour cette superbe poésie
Denise

une tempête dont on sent la force, et dont les images marines portent un fécond et original lyrisme, la lecture l'est tout autant,



yann

je t'ai suivi
tout au long

énormément d'images en vagues
onirique juste comme j'aime

toujours

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Tu les accompagnes de tes tambours

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merci tout le monde
plaisir de poésie partagé

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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda

Blog: http://vaguesdepoesie.over-blog.com

j'aime beaucoup cette succession d'images qui donne une ambiance quelque peu surréaliste à ton poème...

Belle plume et belles évocations.

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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)

merci Daniel
plaisir de lecture partagé

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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda

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