Frêles paupières...
Quand s'éteint la lumière
il y a place pour l'imaginaire
les paupières tendrement posées
orbites bien fermés prêts à voyager ?
Et l'on s'en va vers d'autres pays
au royaume des sans soucis...
au jardin des nymphes blanches
où la soif de perfection s'étanche...
Et l'on s'en va main dans la main
sur les routes étranges du destin
ici peut-être un prince charmant...
de mots bleus tendres, gourmand...
Et l'on s'en va sourire aux lèvres
chaussés de souliers de verre...
comme dans les contes de fées..
la femme de dentelles sublimée...
Et l'on se laisse griser par le vent
ni montre, ni horloge ne marque le temps
l'air on s'approprie.. on le vole...
les poumons de tout cela en raffolent..
Et reviendra la lumière ...
et ses petits doigts imaginaires..
ouvriront nos frêles paupières...
et l'on se laissera faire....................
Isabelle le 26 avril 2016
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