Encore une nuit que je salue
Auréolée d'étoiles,
Sur la nappe ondulante
D'une mer sereine,
Danse un rayon de lune.
Lentement la houle
Roule animant la barque amarrée,
Une poésie d'écume,
Mousse frêle
D'où s'exhume le sel,
S'inscrit tout en dentelles
Au rivage,
Défiant l'amertume océane.
secrètement glisse le temps
Se fiançant aux vagues,
Des odeurs d'algues brunes
Emplissent l'univers,
Envahissent l'horizon.
Doux frémissement de l'air
Qui hèle mes narines
Et joue sur une mèche de cheveux,
L'aube hésite, timide,
L'astre persiste,
Ebrouant sur la mer
Des milliers de lucioles.
Et de tout là -haut,
A même son halo,
Ma pensée rit au vent !
kimi-ann