Nul ici ne demeure le temps voulu
L’écume de l’abîme remonte de la montagne
Et son versant Ouest accueille la brume
Et son souffle maintien l’autre versant
Plus fragile sous le poids de la neige

Et la cime pointe une étoile
Dont la lumière est devenue absente
Et aux pieds de l’édifice
Un marécage confond l’eau et le sang


Les corps des alpinistes n’ont aucun remords
Manquer le sommet est une performance
Ce ne sont plus les corps qu’il faut élever
Mais l’âme qui doit apprendre à s’élever

Bonsoir

L'âme doit s'élever au-delà des cîmes pour retrouver son chemin et sortir de l'abîme.

Pascal