Ombre ailée
Ombre ailée dans l’air de mes maux
Tu me parlais à travers une fenêtre
Lâchais dans mon hiver tes mots
Portant une chaleur dans mon être
Ombre voltigeant sur la vêprée
De mon arbre dans le jour sans fête
Seule toi tu avais la miraculeuse clé
Ouvrant la porte de lumière de l'espoir dans ma tête
Mes pensées dans le vent apatride
Tètent dans le soleil miraculeux de tes yeux
Exaltant mes rêves languides
Dans les nuées de mon esprit sans feu
Que de fois je te sentais rentrer
Dans le froid de mon cœur en détresse
Dans ma chambre de l’ennui tu essuyais
Les vitres embuées de tristesse
Avec le temps des nuages gris perfides
Dans mon esprit tu habites les lieux
Tes éclairs illuminent le vide
Ecrivent dans mon ciel mes voeux
Ombre aux ailes bleues
Tu flottes dans mes cieux
Calques ton image en lac limpide
Où mon regard nage dans le rêve avide
Ô ombre aux rémiges de l’amour taillée
Je sens frissonner ta plume
Dans la vallée des soirs de brume
Dans ton nid sur un rameau de mon âme accrochée
rivedusoleil
15/4/2016
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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