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Expéditeur Conversation
Cavalliero
Envoyé le :  14/4/2016 8:29
Plume de platine
Inscrit le: 24/3/2016
De: De Breizh dite Izel
Envois: 2240
Une phrase courte, enfin...
Je réclame derechef ici, sur ce site, oui sur Oasis, je dis bien, une phrase courte, enfin, car c’est vous l’auriez deviné un exercice de style nécessaire dont le passé s'est tellement transformé dans l'esprit singulier des auteurs actuels, les Oasiens, (ou bien les démarcations de changement qui existaient par exemple dans celui de Proust, noctambule notoire, ont été toujours si absentes des leurs que ce qui est événement pour eux passerait complètement inaperçu pour celui-ci - s’il pouvait revenir) que ces derniers peuvent supposer que Proust eût reconnu un embryon de changement ramassé chez eux, qu’ils voient comme efficace, et une problématique de délayage ailleurs, lui faisant ainsi un passé de grand homme de lettre mais ennuyeux qu'ils reculent même trop loin, sachant que cette notion du temps écoulé à lire une phrase que cet auteur pas si ancien que cela avait réussi à acquérir, nos contemporains l'ont aussi, et même avec une illusion inverse de celle qui était la sienne de se croire moins prolixe qu'il ne l’écrivait, eux au contraire ils exagèrent, ils le font remonter trop haut, notamment sans tenir compte de cette infinie ligne de démarcation entre le moment où les mots et les idées sont pour lui une combinaison battante devant gagner, atteindre le but ultime sur le lecteur d’Oasis, puis l'objet de sa perspective de solution, et le moment où ils ne sont pour lui qu'une décision stratégique quelconque, Proust n'étant allé lire des phrases fugaces chez d’autres auteurs pour son intervention efficiente que dans sa seconde période, à partir du jour, où, ne se couchant plus de bonne heure, il a rencontré Madeleine, et a fréquenté tous les endroits branchés, interdits, ceux des nuits parisiennes, l’esprit enivré d’absinthe, où du coup les mots étaient pour lui des personnes nouvelles en terme d’analyse de l’efficacité brute du verbe, pour qui à leurs propres yeux ces différences échappent et ils ne trouvent pas plus singulier qu’il soit allé travailler alors sur ses expressions, le nœud de cravate défait, l’œil hagard, le cheveux dépeigné, son phrasé se déliant, se délitant, allongés comme un jour sans fin, ses points disparaissant, perdus au fin fond des nuits, en suspension, avec cette optique nouvelle quelque temps plus tôt, ne sachant pas qu'ils sont d’autres façons d’écrire, ayant d’autres qualités et l’innovation de leurs styles n'offrant pas rationnellement pour eux-mêmes, ni pour lui, de discontinuité et CQFD…
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