Une brise au doux tremolo
Caressant vagues cristallo
De reflets bronze jeune lune
Mirait demeure taciturne
En manque de ses doux amants
Endormis en tréfonds charmant,
Quelque part sur continent
Enlacés sous draps, maintenant.

D’un coup, avaient quitté Belle Île
Peu avant la douce tempête,
Par crainte d’être les noyés
De la nouvelle année deux mille
Annoncée comme grande fête
De fiers lieux tant et tant choyés.

Elle avait froid cette demeure,
S’accrochant au parfum de Muse
Flottant toujours d’une douceur
Réchauffant le Bois des excuses
Laissées là, avant son départ
Aux bras du prince : son Guépard !

Le vent soufflait d’hurlements vains
Se heurtant aux murs d’incertains
Se gardant bien de céder once
De pierre ancrée comme réponse,
À la douleur de « solitude »
Gémissant des inquiétudes
De belle éloignée chère muse
En la folle terre diffuse.

Pauvre demeure déventée
De son bois « centenaire » aimé
Fenêtres brisées s’écrient d’âmes
Perdues d’une misère infâme
Depuis l’abandon de la Dame
En continent du macadam.

Oli© La Demeure Brisée
©(P)-08/01/00 à Imogen (8p)

superbe aventure rondement menée

avec force de beaux vers ciselés!!!

Belle-Ile.....c'est pas Belle ile en mer????


bonne nuit


MG

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"il est conseillé de toujours répondre aux imbéciles par le silence"!

merci, oui Belle ile est Belle ile en Mer ! mais trop long pour un octosyllabe, en poésie libre à rythme décousu, nouvelle, c'est parfait!
je suis content que cela vous ai plu.

j'ai bien aimé te lire...
amicalement

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Merci Ratatouille

un plaisir de lecture

C'est très gentil Félinelove
Oui, je l'aime bien, il marque une époque coquine!