Le fil des années
A force de se mirer trop souvent,
Sur nos visages on voit le temps.
Une petite ride en pleine création,
Notre morale en forte déception.
Chaque jour c’est le même rituel.
Notre image n’est pas virtuelle.
Un miroir grossissant est précis,
Chères nous, vous avez vieillis.
Un peu de crème et encore plus.
Massez en chantonnant l’angélus.
Les cheveux gris, pauvre fourrure,
Ils méritent en fait une teinture.
Nous ne voulons pas être vieux,
C’est pour les autres mon dieu !
Est-ce possible cette tache brune
Sur notre joue, quelle infortune !
Le temps qui passe est contre nous,
Rien ne l’arrête, on est à genoux.
La vieillesse ne fait pas d’apriori,
C’est le début, le début de la nuit.
CHRIS Pour vous
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chris pour vous
salutations