En ma mystique foi, Dieu je ne vois
Mes yeux si fidèles regardent sous son toit
La putridité de cette terre qu’il ignore
Et je prie, et je prie dans ce triste décor
Je le mène en tout lieu de ma réalité
Et les enfants sur le sol alités
Pansent leurs blessures d’amertumes
De voir là bas l’avenir triste sous les dunes
Je le conduis dans ses temples démolis
Au tabernacle ensanglanté d’autres fils
J’ai ramassé un corps le défunt de la croix
Tombé à la guerre d ’un chemin de roi
Je l’accueille au grand hôtel de la misère
Lui enfile les guenilles aux vermines amères
Petit déjeuner royal de racines pourries
Préparé à l’eau nauséabonde, reçue des nantis
Pourquoi te caches-tu les yeux, à ta lumière des cieux
Je t’en prie ne vomis pas, réagis, ne soit plus soucieux
C’est cela ton image, la crois-tu parfaite dans l’oubli
Relèves-toi, tu es Dieu, tu peux tout, Toi le dit accompli
Laisses-tu le grand mal à croire pour ces révoltés
quand tu les laisse lever en ton nom un glaive acéré
Pour occire tous ces innocents qui te prient à genoux
et écoutent ton précepte: Tu ne tueras point, Sont-ils fous
Il est l’heure pour toi qui n’a plus d’heure, mon affliction
Je ne pourrai plus, jamais plus croire à ma résurrection
Si tu ne peux ici déposer ta lumière, es-tu là pour illuminer
L’humanité qui attend ton sursaut vers les vivants terrassés.
Je ne blasphème pas, je pense, et rêve en silence
Ils déplorent que ta toute puissance soit absence
Pourquoi laisses-tu le mal nous prendre en orage
Les innocents, bons sages subissent les outrages
Ils déplorent que ta toute puissance soit absence
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j'irai par vos hameaux cueillir vos mots pour vous les offrir bouquets versifiés toujours plus beaux