J’ai essayé de raisonner mon âme
Elle me dit écoute-moi et tais-toi
À l’instant je brûle de mes flammes
Et je veux imposer mes dires et ma loi
Toi tu prends de ta main le Calame
Et tu écrits ce que moi, je vois
Je lui dis écoute ma gente dame
Tu oublies peut être que toi c’est moi
Si un jour je chute, et je vivrai le drame
Toi et moi nous le vivrons à la fois
Elle me répond, mon vieux tu te calmes
Je veux faire de toi mon bras droit
La poésie c’est moi qui la clame
Toi tu ne fais que me prêter ta voix
Ne me jette pas de la cendre aux yeux
Et sache que l’eau ne guérit pas les plaies
L’amour brule dans le cœur de tous les feux
Ne peuvent en parler que ceux qui l’ont rencontré
Que dirais-je au créancier suprême
Pour les années qu’il m’a prêté
Lorsque mon visage sera blême
Que dirais-je pour ce que j’ai hâté
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"l'âme en vérité pousse au mal à moins que Dieu ne la préserve par sa miséricorde"
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