Au royaume des purs soleils
Au royaume aux folles étreintes du soleil
Le désert se métamorphose change de peau
L’âme errante s’émerveille
La chaleur grille les maux
Dans l’univers la lumière s’éternise
Dans le coeur coule en ruisseaux
Sur les parois les ombres se brisent
S’habillent d’un clair manteau
Les chagrins sans sommeil s’usent
Flottent dans le regard en lambeaux
Sur qui les flammes de la résistance fusent
Miroitent dans l’air des éclats en faisceaux
Sur les montagnes qu’use le temps
S’étalent les cendres des mortes douleurs
Plage tapis sur les flancs
Où germent de vibrantes couleurs
Dans le ciel un voile de jaunes lueurs
Pétales d’un soleil de coeur
Couvre l’âme de douceur
Plus de larmes plus de pleurs
Les yeux naviguent dans la mer des splendeurs
Le diadème de la paix distille sa blancheur
rivedusoleil 17/3/2016
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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