Ils ont séquestrés la conscience
En otage dans le dédale des larmes
Soumise au diktat de l’ignorance
Et muselée sous le poids des armes
L’argent sale a corrompu l’intelligence
Qui s’est incliné devant la folie et son charme
Les nervis fous de leurs arrogances
Se délectent de tous les drames
Le pauvre plongé dans ses souvenances
N’a jamais su trouver la bonne rame
Contemplant devant lui ce vide immense
Pleure des larmes chaudes, peiné pour son âme
Meurtri par la misère et la malchance
Comme un enfant abandonné, il brame (1)
Regardant venir vers lui l’enfer du non-sens
Avant qu’il ne soit atteint; déjà il crame (2)
Et Satan donnant audience sur audience
A su avec art et en douceur attiser les flammes
Et ses alliés ivres et usants de toute la patience
Ont su comment tisser la toile (3) et la trame
L’humanité s’engourdit de ses flatulences
La paix dans le monde est en zone alarme
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(1)Populaire =crier, pleurer fort, brailler
(2)Il brule
(3)Toile d’araignée
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la source
Lire une œuvre c'est comme boire à une source d'eau fraiche en montagne
on ne peut donner un avis sur l'eau si on n'y goute pas
et on ne peut donner un avis sur un texte si on ne le lit pas
triste et peiné est l'auteur et pauvre est le lecteur; alors que les deux se complètent.
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https://www.edilivre.com/peregrinations-29f53ef39f.html/
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