La vague écrit
Au chevet du promontoire
De la grande falaise
Arrive ce grand bruit
Grande soufflerie
Dans l’abysse
De mon sang
Des vagues s’altèrent
Dans les grottes
Des roches se rafraichissent
Se nourrissent d’embruns
De mes délires
J’écoute le chant des ressacs
Des flots dans mes ires
Lâchés en frondes
Ricochant sur les yeux des pierres
Aux rives des paupières
Coulent des larmes nostalgiques
Où flottent les algues
Naissant sur les souvenirs
Sur la table rocheuse une plume s’affaire
Coincée dans les fissures
Dans l’encrier aux rouges lueurs
A écrire ces mots
Avec le vent de mes soupirs
Aux racines du cœur
Sur le promontoire
Un soleil se mire
Leurre des désirs
Sur les rives d’un sourire
Une vague de rêve
Joue la lyre
rivedusoleil
1/3/2016
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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