O toi qui passe ton chemin
Regardes si tu vois mes mots
Fouilles dans tous les coins
D’eux je n’ai reçu aucun écho
Peut-être qu’un brave lutin
Les a ; caché dans un buisson
Qui dans un esprit mutin
A voulu jouir de ses passions
Et pourtant je n’ai pas été radin
J’ai usé de tous mes joyaux
Mes pleurs couverts du bon satin
Je leur ai fait raconter mes maux
Tel un fou j’erre en tout endroit
Pour demander si on les a ; vu voler
Unis, solitaires et ou en désarroi
A aucun esprit ils n’ont pu s’y coller
Je ne sais où ils ont pu atterrir
En ce temps ou l’argent règne
Je ne sais plus quoi écrire
Triste peiné mon cœur saigne
Parfois je les chante au vent
Et je les enveloppe de mes soupirs
J’ai fait de lui mon confident
Je n’ai que lui pour les lui dire
Parfois je les clame aux arbres
Lorsque le vent agite leurs feuilles
Les cœurs sont devenus de marbre
On ne veut plus entendre conseil
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vivre sa vie dans l'amour de son prochain, et lui vouloir du bien, est la meilleure façon de regarder la vie.
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