Sur les pavés de mon cœur je me promène
A la place des fêtes des illusions
Arène où le vent de l’amour s’entête
Maintient toujours le jeu et percussions
Un bitume aux fleurs d’orangers
Robe de rêves grotesques
Ta silhouette à mes veines enchaînée
Chante à la source des miracles
Prodigieuse est ta main tendue
Au seuil de la grotte des oracles
Avec ces prières dans un miel fondues
Débordantes du mythique réceptacle
Sur le pavé des ribotes
Je cherche l’anneau perdu
Sur les dalles que l’amour toujours taraude
Avec la foudre des passions fendues
Lorsque j’écarte les pierres –Hardi
Mes larmes ruissellent sur des doutes
Ton ombre plane en brume sur le lit
Du pavé où je cherche toujours la route
rivedusoleil
13/2/2016
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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