Contrée dans les silences montagnes bleues
Dans tes entrailles coule le fleuve de mes espérances
Aux flots du coeur lumineux écumeux
Drainant toujours les rêves mielleux de l’enfance
Mon esprit feutré de fleuves de lavande
S’habille de pétales au parfum doucereux
Fleurs nées dans la mémoire qu’inonde
L’histoire des printemps des temps heureux
Dans l’air crépitent des grains de soleil
Sur la saison au ciel nuageux
Etincelles des feux de souvenirs en éveil
Jaillis des entrailles d’un présent fiévreux
Mes pensées sur le sommet du mont se déposent
Cime des idéaux en fleurs
Que le vent de prières arrose
De rosées saintes de nos pleurs
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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