Sur les nénuphars mouillés,
grenouilles chantent l’été.
Colverts, endimanchés,
baignent pour se lisser.
Roseaux verdoyants,
foyer des libellules,
plient en chantant
au seuil du crépuscule.
Soudain, métamorphose….
et tout change… morose.
Les nénuphars s’enlisent,
les grenouilles sont surprises,
les colverts décollent,
les roseaux s’envolent.
Un yacht dévastateur,
semant crainte et peur,
de sa coque meurtrière,
trouble l’atmosphère.
Le monstre passé,
chacun peut souffler…
quelques minutes peut-être…
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La peinture est une poésie qui se voit au lieu de se sentir et la poésie est une peinture qui se sent au lieu de se voir. (Léonard de Vinci)