Au fond du désert deux pousses
L’une enracine l’existence
L’autre nourrie les racines de la mort
L’existence creuse un puits
Et le mourir y puise sa vie
Alors l’existence se retire sans pluie
Et la mort déclenche un orage
Les grêlons tombent et fondent
La fraicheur de l’eau déborde du puits


La main qui n’écrit rien
Tourne les feuilles sans fin
Et l’autre main retourne le livre
Pour que l’œil le lise à l’envers
Deux pousses au désert du fond
L’existence se nourrie de l’une
Le mourir s’enracine en l’autre
Qui puise dans le même puits
Alors la mort persiste et résiste
Et l’existence enclenche une tornade
Le grêlon fond avant la tombée
Et la mort disparaît noyée

Wahouuu!! J'adore....Merci pour ce texte, mais je suis un peu jaloux, j'aurai aimé l'écrire.



Amicalement

mais la main a écrit
j'ai aimé

amitiés en bises

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EvE-LyNe

Quand le rien
s'épanouit et prend tout l'espace
il réussit à combler
de vers en vers,
une existence qui regarde la mort se noyer
amicalement, jnb.

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un rien joliment inspirateur