Que l'univers est beau aux frontières du réveil
Dans ce monde pastel où rien n'a d'importance.
À défaut d'aller mieux le disque dur en veille
On oublie les aveux soufflés par le silence.
Mais l'aube vient sonner une autre vérité
Où l'absence serait une réalité.
Puis il y a ces trous partout sur nos chaussettes
Qui font nos lendemains un futur obsolète.
Qu’il est difficile d’ôter les mitaines qu’on porte aux pieds
« Suffirait-il peut-être d’un petit peu d’eau douce
Pour assainir la peur de l’érosion fatale ?
Une main dans le dos et des bras qui vous poussent
Nous évitant aussi une chute létale… »
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