Oasis des artistes: Poésie en ligne, Concours de poèmes en ligne - 6528 membres !
S'inscrire
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 


Mot de passe perdu ?
Inscrivez-vous !
Petites annonces
Qui est en ligne
158 utilisateur(s) en ligne (dont 145 sur Poèmes en ligne)

Membre(s): 0
Invité(s): 158

plus...
Choisissez
IMGP1668 - Copie.JPG
HĂ©bergez vos images
zupimages
Droits d'auteur


Copyright



Index des forums de Oasis des artistes: Le plus beau site de poésie du web / Poésie, littérature, créations artistiques...
   Vos poèmes ***UN SEUL PAR JOUR*** Les "poèmes" Ă©rotiques descriptifs ne sont pas les bienvenus sur ce site
     Lettre Ă  personne
Enregistrez-vous pour poster

Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant | Bas
Expéditeur Conversation
chris
Envoyé le :  25/1/2016 5:50
Plume d'or
Inscrit le: 16/6/2015
De:
Envois: 565
Lettre Ă  personne



Lettre à personne…..


La plume sèche et la feuille toujours immaculée,
Le poète regarde au loin, sans voir, pas d’idée.
Des soucis de la vie et son esprit est contrarié.
Sa main tremblante tourne autour de l’encrier.

Dans sa tête, tout se bouscule, s’entrechoque.
Sa belle compagne l’a quitté sans équivoque.
Aujourd’hui, seul dans sa mansarde en ruine,
Il se sent si brisé, déprimé, l’humeur chagrine.

Après un moment dans l’espace des regrets,
Il trempa enfin sa plume et débuta à rédiger.
« Très chère Annabelle » moment d’hésitation,
Froissant la feuille et la jeta avec vive irritation.

Les yeux embués, l’âme éteinte, l’espoir vînt,
Le barde démuni ressaisi un autre parchemin.
L’accommoda devant lui, légèrement obliqué,
Regarda ses plumets, puis il prit le plus effilé.

Pas d’entête, pour ne pas envisager d’écran,
Il s’appliqua à noircir le support avec talent.
Il ne pouvait pas Ă©crire simplement sans rime,
C’est l’une des habitudes qui lui est légitime.

L’encre noire et salée par ses larmes généreuses,
Remplissait vite le manuscrit, l’âme miséreuse.
Des pardons à foison et des je t’aime sans cesse
Accompagnés de repentir et tant de promesses.

Le poète était redevenu mettre de sa plume fine.
Rien ne pouvait l’arrêter sur ses citations divines,
Tant de mots d’un autre âge, briqués et si polis
Qu’il oubliait de ce fait, pour qui était son écrit.

Le versificateur né, le penseur toujours ailleurs,
Oubliait l’homme passionné, l’homme de cœur.
Jamais il n’envoya sa complainte à sa jolie dame,
Et accrut sa vie de barde, seul, sans joie ni flamme.

CHRIS Pour vous



----------------
chris pour vous
salutations

Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant |

Enregistrez-vous pour poster