Vingt Temps...
Il n'est qu'une onde qui fuit,
Et chez toi ma belle reste muet,
Une douce guerre lasse
Sur la fleur du pommier.
Sur ta peau s'entrelacent
Tes premiers baisers,
Et ton âme offerte,
Aux printemps ailés.
Tes vingt ans ma belle
Sont toujours enlacés,
À ton cœur bohème
Qu' ignorent les années.
Et pour qu'un cœur s'éveille,
Faut-il qu'il ait chaviré !
Bien des Capitaines,
À la proue évadée.
Je voudrais effeuiller, ma belle,
Chacun de tes printemps
Sur l'aube écarquillée.
Y lire fleurs de lys
Et dahlias fleuris,
Où éclosent tes vingt ans.
Serge Mielly 20 Janvier 2016