Quel dommage, jolie, que tu sois si rétive.
J'aurais bien apprécié tes caresses lascives.
Enfin si tu ne veux pas moi que puis-je y faire ?
Proposer mon bon office à tes adversaires ?
Il en est bien une ou deux qui, admiratives,
Ne demanderont pas mieux qu'être curatives
D'un cœur que tu as laissé seul dans sa misère
Mais qui ne veut point rester sans un locataire !
Contre fortune bon cœur malgré la plaie vive
Que tes mots m'ont infligé, si je récidive
Je ne supporterai pas un second échec
Et qu'en un couplet rageur tu me cloues le bec.
Aussi je te dis adieu belle Berrichonne.
Pourtant tout au fond de moi ce qui me chiffonne
C'est bien de ne pas pouvoir au décolleté
Que tu montres gentiment , sans être insulté,
Déposer un joli brin d'une fleur sauvage,
Comme tu l'es sûrement, faisant des ravages
Dans le pays du Berry où je n'ai pu naître
Bien que dans ce beau pays j'y aie des ancêtres*.
Adn
* Pour la petite histoire :
Environ 1435 (soit sous Charles VII) Michel PEYNOT de Goudeville épouse Marie ( de St Sébastien dans la Creuse)
dont François PEYNOT de RIOM de VILLERANGES écuyer qui épouse vers 151O Gilberte de la TOUCHE
dont Jehan seigneur de PEYNAUD, notaire royal à Saulcet le Potier (rédige un acte en 1545)
dont Jean de PEYNAUD (frère de Charles de PEYNAUD, conseiller du roy et échevin à Bourges vers 1601) .
mes ancêtres par ma grand-mère paternelle: une PEYNAUD.
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