Tout s'éteint quand tu perds l'espoir
Quand tu laisses gagner le doute.
Le lapin perdu dans le noir
Court dans les phares sur la route.

Quand tu laisses gagner le doute
De tes choix tu réduis le champ.
Court dans les phares sur la route
Plutôt qu'à l'abri dans les champs.

De tes choix tu réduits le champ
Laissant filer la réussite.
Plutôt qu'à l'abri dans les champs
Où il pourrait prendre la fuite.

Laissant filer la réussite
Par manque de confiance en toi.
Où il pourrait prendre la fuite
Et peut-être trouver un toit.

Par manque de confiance en toi
Tu peux laisser passer ta chance.
Et peut-être trouver un toit
Mais non, épuisé il avance.

Tu peux laisser passer ta chance
Pour vaincre il faut partir gagnant.
Mais non épuisé il avance
Dans la lumière droit devant.

Pour vaincre il faut partir gagnant
La victoire naît dans ta tête.
Mais non épuisé il avance
C'est sans issu,las, il s'arrête.

La victoire naît dans la tête
Pour gagner il faut le vouloir.
C'est sans issu, las,il s'arrête
Tout s'éteint quand tu perds l'espoir.

Filoumen

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dans l'eau est ma force
dans l'air est ma substance
dans la terre est ma vie
dans le feu est mon energie
vous etes mon 5 eme element

Le pantoum me semble réussi techniquement -quoique je n'en ai jamais pratiqué -, mais je trouve que le thème est un peu lassant, du fait de la redondance...Peut-être que tout l'art de cette forme poétique est là : utiliser les répétitions tout en ne créant pas d'effet répétitif ! Pas facile ! Et si tu essayais d'en faire un sur le thème de l'amour ?

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"Les poèmes sont en chemin : ils font route vers quelque chose." Paul Celan

et surtout quand tu n'as pas confiance en toi
merci pour ce superbe partage
Denise

Joli ! J'aime ce rythme, bel essai á transformer

Amitiés

Jacques

Lecture agréable avec toute fois un avis proche de celui de LaDiseuse....

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Christian RAY avec Michel Drucker et Patrice Laffont

J'aime ce rythme qui joue avec l'espoir et ton pantoum est très expressif .
HONORE

Salut Philippe,
Je vois que tu commences à prendre un malin plaisir à te confronter aux formes fixes en poésie française. Encore que le Pantoum, autrefois appelé Chant malais et rebaptisé Pantoum en France au XIXème siècle, soit une forme poétique traditionnelle en Malaisie. Victor Hugo, puis Baudelaire, de Banville et Leconte de Lisle s'y sont éssayés.
Tu as choisi des vers en octosyllabes. On peut aussi le faire en décasyllabes. Mais là où je m'interroge, et qui peut-être explique l'interrogation de La Diseuse, c'est que selon moi, dans chaque quatrain, deux idées sont à mettre en parallèle : les deux premiers vers du quatrain sont descriptifs, par exemple d'un paysage, d'objets naturels ou autres, tandis que les deux derniers vers évoquent un sentiment intime, de l'amour ou une idée morale. Or j'ai l'impression que dans ton poème, presque tous les vers se rapprochent de la morale. Mais ces juxtapositions obligatoires, combinées aux alternances des vers, rendent l'écriture d'un pantoum particulièrement difficile si l'on veut que le poème ait du sens. Je ne m'y étais essayé qu'une fois, et je m'y essaye encore ici, si tu me permets (?)

Au printemps cigognes reviennent
Dans les villages en Alsace
Cette saison aussi rappelle
Tant de jolies filles aimées

Dans les villages en Alsace
Les chiens aboient et les chats miaulent
Tant de jolies filles aimées
Ont partagé là-bas mes nuits

Amitié
Bruno

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J'aime la poésie qui me parle et qui chante

Lire plusieurs de mes livres : récits, roman, polar, essai, poèmes :
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Un très joli pantoum bien réussi
Amitiés poétiques
Alain

Bonsoir filoumen, très bel essai poétique, merci pour ce bel instant de lecture


Amicalement