Dans la rue, la foule déambule
Tel un serpent dans une cage
Troquant ses écailles en visages….
Chaque faciès a revêtu son masque…
Du faux-semblant fantasque
Au sourire candide et contemplatif…
Du rictus malicieux et sarcastique
Au minois inquiet et maladif…
Du quidam chaste et pudique
Au je-m’en-foutiste altier…
Et de l’innocent ingénu
Au sceptique fatigué et blasé…
Abrégé du monde contemporain
Dans la cohue de tous les jours
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La peinture est une poésie qui se voit au lieu de se sentir et la poésie est une peinture qui se sent au lieu de se voir. (Léonard de Vinci)